Le couloir

H.J.Désoler pour le délais...Et pour celui qui s'en vient...J'ai pas le temps se soir d'écrire ce poste...Je le poursuis demain...

Agacé par ce qu'il venait d'apprendre, Norwen avait quitté la grande salle pour s'engager dans le couloir qui menait à sa chambre. Il lui fallait ses armes. Qu'est-ce qui le retenait ici? Rien, non, rien d'assez important pour l'empêcher de mettre pied à Zénor.

Une voix inconnue l'appele, mais il l'entendit à peine choisissant de l'ignorer. Il allait tourner à l'angle du couloir lorsqu'un véritable déluge s'abattit sur lui. Saisit, il ne chercha pas à l'éviter ni même à se retourner pour connaître l'identitée du chevalier qui l'avait ainsi attaqué. Car, il en était certain, c'était l'un de ses frères d'armes mécontent de ce qu'il l'attendait.

-J-Je suis vraiment désolé...

Il s'était attendu à un éclat, à une parole froide, mais il eut droit à des excuses. Surprit, Norwen fit lentement volte-face pour découvrir le même étranger qu'un peu plutôt. Il semblait un tentinait gêné, mais le chef des chevaliers, d'Abord détentu, se crispa. Pourquoi lui avait-il fait prendre cette douche froide? Intention malsaine? Pourtant, il ne sentait chez lui que du regret...

-C’estquevousêtespartisetqu’onapaseuvraimentletempsdeparleràproposdecequejevoulaisvousdema
nderquiétaitàl’occurencepourmonstatutetdoncqu’onm’avaitsupposémentditqu’ilfallaitvousvoiretjen
eveuxpasvraimentêtreunpoidspourvousencemomentparcequevousavezbienmieuxàfairequevousocc
uperdemoietsivousvoyezunionconvénientsàcequ’onparledeçatoutdesuitej’aileregretdevousannoncerquejeneveuxpasêtrereporté.

L’incompréhension se peignit sur le visage du chef des chevaliers. Il n’avait rien compris au discours incohérent qu’on lui avait servit. Tout ce qu’il avait pu en saisir, c’était qu’il s’agissait d’un truc qu’il devait immédiatement régler. C’était ça qu’il avait encore à faire à Émeraude, et il l’avait complètement oublié. Laissant échapper un soupir de résignation, Norwen ouvrit la bouche pour parler. Il avait à peine prononcer ses premiers qu’il se rendit compte qu’il avait oublié le nom de celui qui se tenait face à lui.

-Bien, s’il le faut vraiment…Euh…
Il fouilla longuement sa mémoire avant que ça lui revienne.

-Maximilian…C’est ça oui…Si c’est vraiment urgent, vous n’avez qu’à m’attendre dans la cours. Vous ne verez sûrement pas d’inconvénient à ce que j’aille passer une tunique seche?

Dans sa voix, une parcelle de froideur et d’impatience laissaient paraître malgré ses efforts par les contenir. Il n’avait point compris ce que ce jeune homme voulait de lui, et, sans vraiment s’en apercevoir, il lui en voulait de l’obliger à rester au château. Il y avait temps de choses plus importantes à faire ailleurs! Mais son devoir de chef passait avant…Et qui sait, il apprendrait peut-être quelque chose d’important!

Sans plus d’égard pour Maximilian, Norwen poursuivit son chemin jusqu’à sa chambre….